En 2017, le laboratoire LandArc a mené l’étude du mobilier de la tranche 6 de l’Hôtel-Dieu de Lyon dont la fouille, dirigée par le Service archéologique de la ville, a révélé deux vastes ensembles funéraires des XVIe-XIXe siècles. Le lot rassemblant près de 1000 objets dont 500 épingles de linceul témoigne des pratiques funéraires des périodes moderne et contemporaine. L’étude et la recherche de comparaison ont été au cœur de cette mission en complément de la restauration d’une sélection d’objets.
Entre 2015 et 2016, la fouille de la tranche 6 de l’Hôtel-Dieu de Lyon a été entreprise par l’équipe du Service Archéologique de la Ville de Lyon sous la direction de Stéphane Ardouin. Elle a révélé deux vastes ensembles funéraires occupés entre le XVIe et le début du XIXe siècle, comptabilisant près de 4000 tombes dont plus de 1200 ont été fouillées. Dans le cadre d’une nouvelle collaboration, le laboratoire LandArc a mené l’étude du petit mobilier de ce site exceptionnel à bien des égards.
Au total, ce sont 417 objets issus majoritairement des contextes funéraires auxquels il faut ajouter près de 500 épingles. Les comblements des tombes et remblais du cimetière livrent des objets particuliers comme des fragments de fers d’équidé, des restes d’artisanat en os, des outils ou encore des fragments de pipes en terre cuite. On retrouve, également, du mobilier lié à l’architecture funéraire comme de nombreux clous de cercueil et une quarantaine de ferrures de coffrages. Enfin, parmi le mobilier funéraire, en dehors de la grande quantité d’épingles de linceul, de nombreux objets à valeur ornementale et ustensiles divers ont été comptés.
Le mobilier à valeur ornementale rassemble 267 objets hors épingles où se distinguent des accessoires vestimentaires (agrafe, barbacane, ferret, bouton, boucle), de la parure (bague, boucle d’oreille) et des objets de piété (perle de chapelet, crucifix, médaille). La majorité de ces objets sont datés des XVIIe-XVIIIe siècles. Parmi ces éléments, il faut mettre l’accent sur le nombre important de perles de chapelet en os et de bagues en alliage cuivreux. Au sein des objets divers, on repère la présence de quatre prothèses dentaires en lien avec des pratiques médicales ou deux cure-oreilles en os et en alliage cuivreux pour les soins. Enfin, on note la découverte de deux peignes de coiffe en écaille de tortue.
Datés du XVIIIe siècle, quelques éléments de parure en or ont été identifiés sur les défunts. Ainsi, une bague à gemme et une paire de boucles d’oreille en berceuse apparaissent comme caractéristiques de la 2ème moitié du XVIIIe siècle. Les perles de chapelet en os, les prothèses dentaires ainsi que les peignes en écaille de tortue peuvent également être datés de cette période. Pour ces derniers, des analyses archéométriques ont été menées dans le cadre du projet de recherche franco-canadien « Connexions transatlantiques ». Elles ont révélé qu’il s’agissait de peignes en écaille de tortue marine provenant d’une espèce caribéenne exploitée dès le XVIIe siècle dans les Petites Antilles. L’étude de ces peignes de coiffe typiquement féminin en France et en Europe a montré que ce dépôt funéraire était une pratique repérée au cours de la 2e moitié du XVIIIe siècle.
Nous avons réalisé l’étude du petit mobilier du site.
Elle comporte un catalogue raisonné associé à une synthèse organisée par phase chronologique.
12 objets en alliage cuivreux ont été restaurés dont quelques monnaies, des boucles de chausse, des boutons ou encore des bagues.
Fouille : 2015-2016 (Stéphane Ardouin, Service archéologique de la ville de Lyon)
Maitre d'ouvrage : Service archéologique de la ville de Lyon
En 2022, le Laboratoire LandArc a été sollicité pour mener l'étude des pipes à tabac en terre cuite de deux sites archéologiques à Brouage (Square Champlain et Rue Samuel Champlain). Parmi les 600 fragments datés de la 2ème moitié du XVIIe siècle, on retrouve de nombreux pipes hollandaises dont certaines à décor figuratif en forme de crocodile (ou de baleine) en lien avec la légende de Sir Walter Raleigh ou de Jonas.
En 2022, l'étude du mobilier métallique de Chambly (Aisne) a permis de mettre en lumière un lot d'objets très bien préservé du XIVe siècle qui se compose de nombreuses boucles et chapes de ceinture dorées, ainsi que d'un superbe paon sous forme d'enseigne de pèlerin. En complément, quelques éléments de l'époque carolingienne et d'autres de la période moderne ont également été découverts comme des couteaux avec marques de fabrique.
Les douves du château de Collioure ont fait l'objet d'une intervention archéologique en 2016 par le Service Archéologique Départemental des Pyrénées-Orientales. Pris en charge par le laboratoire LandArc, les 3800 petits objets sont datés des XVe-XVIe siècles. Parmi les nombreux éléments découverts, on compte près de 1800 objets ornementaux et 80 objets liés à l'armement.
L'abbaye chef d'ordre de Grandmont fait l'objet depuis 2018 d'une fouille programmée menée par le Service Régional d'Archéologie de Nouvelle-Aquitaine. Les sépultures découvertes ont livré un riche mobilier funéraire médiéval et moderne. Etudié par le laboratoire LandArc, celui-ci rassemble 35 ampoules de pèlerinage en plomb du XIIe siècle en cours d'analyse ou encore des restes de textiles en cours d'examen.
Le site du Palais Episcopal de Beauvais a été fouillé en 2009 par le Service Départemental d'Archéologie de l'Oise. Le laboratoire LandArc a mené l'étude du petit mobilier, majoritairement antique, avec quelques éléments médiévaux et modernes. Plus de 2000 objets ont été inventoriés dont plusieurs hipposandales et de nombreux éléments de char romain.
La fouille préventive dirigée par l'Inrap en 2018 a permis de mettre en évidence 267 objets datés entre les XIIe-XIIIe siècles et le XVIIIe siècle. Une quarantaine d'objets peut être datée du bas Moyen Âge, en particulier plusieurs boucles, des fermaux décorés, des fers d'équidé ou encore une grande applique quadrilobée en alliage cuivreux datant du XVe siècle et richement décorée de motifs émaillés entourant un griffon dressé.
La fouille menée par le Service archéologique départemental de l'Aisne a livré une grande quantité d'objets métalliques datés entre la fin du XIVe et le début du XVIe siècle. Parmi le mobilier, cinq pièces de vaisselle métallique proviennent d'une latrine : un chaudron tripode en alliage cuivreux, un bassin en tôle martelée en alliage cuivreux et trois pichets en étain. Le laboratoire LandArc a effectué l'étude du mobilier ainsi qu'une partie de sa restauration, dont la vaisselle.
Lors d'une fouille préventive en 2018, le Service archéologique d'Amiens Métropole a mis au jour sur le site de la Rue de la Résistance les restes d'un cimetière médiéval et moderne ainsi qu'une occupation urbaine liée aux aménagements de la ville. Parmi les 1006 objets inventoriés, on compte plus de 300 épingles datées des XVIe-XVIIe siècles, des boucles médiévales ainsi qu'un élément de fixation de harnais décoré d'un lion et daté du XIVe siècle.
Un diagnostic archéologique mené par le Service archéologique d'Amiens Métropole a permis de mettre en évidence les restes d'une nécropole mérovingienne dont les premiers indices présentent une occupation daté du VIIe siècle. Parmi le mobilier découvert, plusieurs éléments de garnitures de ceinture en fer à décor damasquiné caractéristique de la 2ème moitié du VIIe siècle et une bague en alliage cuivreux de la 1ère moitié du VIIe siècle.
La fouille préventive effectuée par l'Inrap en 2018 a livré une occupation médiévale datée entre le milieu du XIe et le milieu du XIIe siècle. Sur les 299 objets métalliques inventoriés, une quarantaine appartiennent à cette sphère chronologique dont des éléments liés à la serrurerie, du mobilier équestre et à valeur ornementale comme c'est le cas de deux pendants de harnais décorés d'un aigle daté de la 2ème moitié du XIIe siècle.
La fouille d'une occupation rurale alto-médiévale à Villevaudé en 2017 par l'Inrap a livré du mobilier métallique daté des VIe-XIIe siècles. Il rassemble un lot d'objets en alliage cuivreux assez important, en particulier une dizaine de fibules (ansées symétriques, quadrilobées), des agrafes à double crochet, des garnitures de ceinture ou encore des rivets décorés dont un orné d'un monstre se retournant vers l'arrière à l'influence insulaire.
Le laboratoire LandArc a été contacté pour effectuer une étude de synthèse du mobilier provenant de dix sites tous localisés sur la commune de Tremblay-en-France. Rassemblant plus de 250 objets remarquables et une quarantaine de monnaies, la collection provient d’habitats ruraux datés des périodes médiévale et moderne, à l'exception d'une nécropole occupée aux IVe-VIe siècles.
Suite au partenariat monté avec l'Université Laval de Québec, une mission d'étude et de réexamen du petit mobilier provenant du site de l'Îlot des Palais a été menée en 2018, amorcée dans le laboratoire d'archéologie historique de l'Université en mars 2017. L'expertise de plus de 500 objets issus des couches datées entre 1668 et 1760 a permis d'affiner le lien entre la Métropole et la Nouvelle-France.
Une petite opération archéologique a été menée par le Ministère de la Défense et le SRA de Bretagne sur le bastion Desmouriers de la Citadelle de Port-Louis. La fouille a livré du mobilier métallique et en os datés des XVIIe-XIXe siècles. Un couteau et une clé de cannelle de robinet sont datés du XVIIe siècle tandis des boutons et restes de grappe appartiennent au dernier tiers du XVIIIe siècle.
La fouille d'une occupation rurale alto-médiévale à Chamigny en 2017 par l'Inrap a livré un petit lot d'objets métalliques datés des VIe-XIIe siècles. Le mobilier révèle entre autre une agrafe à double crochet, une louche à corps torsadé, un éperon en fer damasquiné, une pointe de flèche , une clé ou encore deux objets singuliers, une applique de baudrier en étain à décor de rinceaux et une fibule oméga en fer de tradition anglo-scandinave.
En 2016, le laboratoire LandArc a effectué l’étude du mobilier funéraire d’un nouveau secteur de la nécropole mérovingienne de Vicq. Située au sud-est de l’emprise fouillée dans les années 70-80, la fouille de l’Inrap a révélé un mobilier varié composé d’armes, d’accessoires vestimentaires et de parure datés des VIe-VIIe siècles.
En 2016, le laboratoire LandArc a mené l’étude du mobilier funéraire du cimetière de l’Hôpital Protestant de La Rochelle, fouille dirigée par l’Inrap en 2009. La vaste collection comprenant plus de 500 objets et 2400 épingles de linceul ont permis de mettre en évidence les pratiques funéraires entre 1765 et 1792, période d’utilisation du cimetière.
En 2016, le laboratoire LandArc a effectué l’étude d’un lot d’objets de référence régionale issu de la fouille du site de Château-Neuf, Place Trémoille à Laval, dirigée le Service archéologique municipal. Outre la restauration des monnaies et d’une sélection d’objets, l’étude de près de 2000 objets majoritairement en fer a permis de dater ce lot des XIe-XVIIIe siècles.
En 2015, le laboratoire LandArc a effectué l’étude du mobilier funéraire de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul de Gonesse, fouille menée en 2010 par l’Inrap. Le petit mobilier funéraire assez varié a montré l’utilisation du site dès la période mérovingienne jusqu’au XIXe siècle. LandArc a mené un catalogue raisonné du mobilier suivi d’une synthèse par phase chronologique.